Boris Leroy
Maître de Conférences,
Lab. Biologie des Organismes et Ecosystèmes Aquatiques
Muséum National d'Histoire Naturelle
J’étudie la géographie de la biodiversité (« biogéographie ») aquatique.
J’essaie de comprendre comment la biodiversité aquatique est distribuée géographiquement, et qu’est-ce qui explique cette distribution : climat, environnement, histoire. Je m’intéresse à l’altération de la distribution géographique naturelle de la biodiversité par les changements globaux (changements climatiques, espèces exotiques envahissantes, destruction d’habitat).
Je fais également de la recherche sur les méthodes utilisées en écologie, biogéographie et macroécologie, et je mets ces travaux à disposition par la publication de logiciels libres.
Mes thématiques favorites de recherche
Les régions biogéographiques
La biodiversité présente une répartition géographique très particulière : elle est naturellement organisée en grandes régions, chaque région ayant une composition unique et distincte des autres régions. On appelle ces régions les régions biogéographiques et c’est probablement le sujet d’étude qui me fascine le plus. Ces régions reflètent l’influence omniprésente de la géographie, la géologie et le climat sur l’origine, la diversification et la dispersion des lignées.
Impacts économiques des invasions biologiques
Les impacts des invasions biologiques sur la biodiversité et les écosystèmes sont bien établis depuis des dizaines d’années, mais l’action politique pour prévenir de nouvelles invasions reste insuffisante. Pour alerter sur le sujet, nous avons choisi de démontrer leurs impacts avec une métrique qui parle : les impacts monétaires des invasions biologiques.
La base de données InvaCost
Pour documenter les impacts économiques des invasions biologiques, nous avons compilé manuellement pendant plus de sept ans des dizaines de milliers de données dans une grande base de données publiquement accessible : la base de données InvaCost
$ 2168 milliards
Coût total des invasions depuis 1970
La science évolue rapidement, c’est pourquoi nous avons créé une figure dynamique « living figure » qui permet de connaître les derniers chiffres publiés dans InvaCost sur les coûts économiques des invasions.