Boris Leroy
Maître de Conférences,
Lab. Biologie des Organismes et Ecosystèmes Aquatiques
Muséum National d'Histoire Naturelle

J’étudie la géographie de la biodiversité (« biogéographie ») aquatique.
J’essaie de comprendre comment la biodiversité aquatique est distribuée géographiquement, et qu’est-ce qui explique cette distribution : climat, environnement, histoire. Je m’intéresse à l’altération de la distribution géographique naturelle de la biodiversité par les changements globaux (changements climatiques, espèces exotiques envahissantes, destruction d’habitat).
Je fais également de la recherche sur les méthodes utilisées en écologie, biogéographie et macroécologie, et je mets ces travaux à disposition par la publication de logiciels libres.
Biogéographie des poissons d'eau douce

Un premier thème central de mes recherches est la biogéographie globale des poissons d'eau douce et comment celle-ci est affectée par les changements globaux induits par l'homme.
Biodiversité océanique et changements climatiques

Je m'intéresse désormais à la distribution de la biodiversité océanique, et comment elle est influencée par les changements climatiques. Je développe plusieurs projets dans ce cadre, par exemple sur les poissons de l'océan Austral, ou encore sur les organismes des profondeurs de l'Océan.
Espèces exotiques envahissantes

Je travaille sur les espèces exotiques envahissantes et leurs impacts sur l'environnement et sur les sociétés humaines. Je m'intéresse notamment à prédire quelles espèces sont susceptibles d'être introduites et de se répandre notamment sous l'action de l'homme.
Impact des changements climatiques sur les distributions d'espèces

Le changement climatique agit comme une menace supplémentaire pour les espèces. Il est important de comprendre et quantifier comment cette menace agit sur les espèces, car, contrairement aux autres menaces comme la destruction d'habitat, nous ne pourrons pas la contrôler.
Indices de rareté et indicateurs pour la conservation

J'ai beaucoup travaillé sur la rareté des espèces et des assemblages afin de fournir des indicateurs utiles pour la conservation. J'ai développé un indice de rareté qui peut s'ajuster à n'importe quel taxon, échelle spatiale et zone géographique (i.e., à n'importe quelle base de donnée) ; ceci grâce à l'intégration d'un paramètre variable dans le calcul des indices : le seuil de rareté.
Espèces virtuelles et amélioration des modèles de niche écologique
