Modèles de prédiction de répartition
Le futur de la biodiversité est susceptible de subir de profonds bouleversements à la suite des changements globaux induits par l’Homme, d’où la nécessité d’évaluer les réponses potentielles des espèces aux changements globaux. Cette réponse peut être évaluée par l’utilisation des modèles de prédiction de répartition.
Actuellement, j’enseigne à la fois en master et à l’école doctorale du Muséum ces méthodes qui permettent d’évaluer la sensibilité des espèces aux changements climatiques. Je conseille beaucoup de collègues qui souhaitent appliquer ces méthodes sur leurs jeux de données et problématiques. Je suis également très actif dans l’évaluation de publications de recherche sur ce thème.
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Impact des changements climatiques sur les araignées
J’ai pu proposer en 2013 la première évaluation des effets des changements globaux à venir sur le taxon des araignées. J’ai développé cette application dans le cadre d’un programme de conservation français, la Stratégie de Création d’Aires Protégées terrestres (SCAP), qui vise à mettre en protection 2% du territoire métropolitain d’ici à 2020.
J’ai ensuite étendu ce travail à l’ensemble des espèces d’araignées de la SCAP afin d’identifier les espèces qui sont les plus exposées aux changements climatiques et proposer les zones qui soient potentiellement les plus favorables à leur mise en protection.
- Leroy B., Paschetta M., Canard A., Bakkenes M., Isaia M. & Ysnel F. 2013. First assessment of effects of environmental change on threatened spiders: potential impacts on Dolomedes plantarius (Clerck) and its conservation plans. Biological Conservation 161:155-163 [lien]
- Leroy B., Bellard C., Dubos N., Colliot A., Vasseur M., Courtial C., Bakkenes M., Canard A. & Ysnel F. 2014. Forecasted climate and land use changes, and protected areas: the contrasting case of spiders. Diversity and Distributions 20:686-697 [lien]
Impact des changements climatiques sur l’écosystème de la Baie de Seine
Depuis 2015, je participe au projet « TROPHIK » coordonné par Nathalie Niquil, qui vise à évaluer l’effet du cumul d’impacts (changements climatiques, pêches, création de zones à énergie marine renouvelable) sur l’écosystème de la Baie de Seine. Dans ce cadre, nous avons développé une méthode novatrice pour évaluer l’impact des changements climatiques sur l’ensemble des espèces de l’écosystème de la Baie de Seine.